Jean Cocteau, poeta-viajero y hombre polifacético, estrechamente ligado al mundo de las artes y de los movimientos vanguardistas de las primeras décadas del siglo xx, nos brinda en esta obra las impresiones y experiencias de su estancia en tierras españolas, con un acercamiento al mundo taurino desde el punto de vista del europeo de los años 50. En este viaje, se revela como un guía visionario que sabe, a simple vista y con una frase, despejar la realidad profunda de las ciudades, los pueblos, la gente.
Las descripciones de Cocteau de los barrios de Sevilla, sus gentes, los tercios de la Feria, son fragmentos literarios que pasan desde ahora a formar parte de esas valiosas contribuciones que autores como Hemingway u Orson Welles dedicaron a la singularidad española.
El Embajador de Francia en España, Bruno Delaye, participó a la presentación de la traducción en español del libro de Jean Cocteau "La corrida del 1 de mayo", el miércoles 13 de mayo de 2009, en Las Ventas.
Intimo amigo-enemigo de Picasso, el poeta, dramaturgo y cineasta francés Jean Cocteau (1889-1963) visitó España por primera vez en julio de 1953. El 1 de mayo de 1954, mientras asistía a la última corrida de la feria sevillana, una figura de la época, Dámaso Gómez, le brindó un toro. Esa anécdota le inspiró La corrida del 1 de mayo, uno de los libros más encendidos y poéticos jamás escritos sobre la tauromaquia. Inédita en España hasta hoy, la editorial Demipage lanza esta rareza literaria llena de encanto, de fuerza y de belleza.
Entretiens sur le musée de Dresde (avec Louis Aragon) - La Corrida du 1er mai, 1957 ― La corrida del 1 de mayo, trad.: David Villanueva Sanz; Demipage, Madrid, 2009
Quand Cocteau aurait voulu être espagnol
Si vous lisez ces lignes, c'est qu'a priori vous êtes sensible à la chose taurine et qu'il n'est guère utile de la défendre pour vous. Cocteau nous emmène "au toro" avec un peu moins de précision qu'Hemingway (on s'y attendait) mais avec beaucoup plus de poésie (on s'y attendait aussi). On attaque bille en tête, puis on arrive vite à la fin. On a un peu l'impression d'avoir vu une corrida, on a aussi un peu l'impression de n'avoir rien vu du tout mais d'avoir entendu Picasso et d'autres en parler. Puis on a l'impression d'avoir entendu Picasso et d'autres parler de l'Espagne. Puis on ne sait plus du tout ce qu'on a lu, mais on est heureux. Profondément heureux. Comme quand, après l'amour, on n'a pas forcément envie de se rappeler le détail de ce qu'on a fait mais qu'on est heureux de l'avoir fait. Et puis, 40 F pour une heure de corrida ou une heure d'amour, c'est vraiment donné. Merci Cocteau et merci Grasset pour cette jolie édition de poche avec quelques dessins, un petit cadeau tout à fait offrable. Olé!
以下買い物欄の『ジャン・コクトー全集IV』だけでなく『砂の上の黒い太陽』の中にも「五月一日の闘牛」抄(飯島耕一訳)が収められています。
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